Domaine Leroy Richebourg Grand Cru 2011 0,75L

5 STARS

2 en stock

5 STARS

 7 300,00 (EX VAT)€ 8760.00 (IN VAT)
Poids 3 kg
Dimensions 40 × 12 × 12 cm
Classement

Pays

Producteur

Région

Sous-région

Cépage(s)

RP

95

Douceur

Maturité

Type

Millésime

2011

Volume

0,75

ROBERT PARKER « Le Richebourg Grand Cru 2011 est un cousin du Romanee-Saint-Vivant au nez, mais un peu plus taciturne avant de révéler d’envoûtants parfums de brume marine à l’aération, ici interpolés par de subtils parfums de pin, forêt de conifères. Le palais est de corps moyen avec des tanins souples, une structure plus dense que le RSV avec une finale puissante, presque robuste, bien que peut-être le Romanee-Saint-Vivant ait un peu plus de finesse et de tension. Néanmoins, un vin magnifique, cependant.

Depuis que j’ai commencé à visiter des châteaux et des vignerons en 1997, j’ai eu la chance de réaliser la plupart de mes Saint Graal personnels, bien qu’il m’en reste encore quelques-uns. L’un d’eux était de visiter le Domaine Leroy et de déguster avec Lalou Bize-Leroy, que je n’ai rencontrée brièvement qu’à deux reprises à Londres. Étant donné la responsabilité de couvrir la Bourgogne, j’ai promis de cocher celui-là dès que possible. Alors, un jeudi matin caniculaire, je suis finalement entré dans la cour pavée de son domaine dans le village de Vosne avec peut-être juste un papillon volant autour à l’intérieur. Lalou sortait de son 4×4, ses chiens bien-aimés jappant autour de leur mère et peut-être la prévenant d’un intrus dans leurs parages. Ils ne sont pas exactement faits pour être des chiens de garde – pas d’offense. Lalou était exactement comme je me souvenais – avec son allure filiforme, comme une brindille alliée au titane. Ses yeux bleus perçants comme ceux d’un faucon et ses pommettes anguleuses donneraient du fil à retordre à Kate Moss. Elle était habillée comme une trentenaire à la mode et exhalait la vivacité d’une vingtaine avec un penchant pour l’escalade occasionnelle. Après les politesses, nous avons discuté de sa croyance en la biodynamie et des manières dont le cosmos affecte Mère Nature jusqu’au cœur de la Terre. Nous avons visité le domaine rudimentaire occupé par les cuves en bois noir peint puis en bas dans une salle de dégustation voûtée, des bouteilles gisant çà et là de ce qui doit constituer tous les vins qu’elle a produits depuis l’acquisition des exploitations de Charles Noellat en 1988 pour établir le Domaine Leroy. Elle était courtoise au point de parfois se gronder elle-même pour s’enthousiasmer vocalement à propos des vins, soucieuse de ne pas perturber ma perspicacité. Les vins étaient-ils à la hauteur de leur réputation et, en face de nous, de leur prix astronomique ? La réponse est « Oui. » Voici une leçon magistrale de terroir : les vins réalisés de manière presque identique dans le domaine, de sorte que ce qui est perçu en bouteille est l’interaction entre Mère Nature et la vigne (sous la direction de la philosophie de Rudolph Steiner). Bien sûr, on doit toujours rester objectif, et j’ai assez fait le tour pour simplement raconter précisément ce que je trouve dans le périmètre d’un verre à vin. Et en 2011, il était clair que les vins de Lalou Bize-Leroy semblaient offrir un niveau de qualité sensationnel qui ferait pleurer la plupart des vignerons, demandant : « Comment fait-elle ? » J’ai dû demander à la fin de la dégustation s’ils avaient tous été mûris entièrement en chêne neuf, tant le bois était intégralement brodé dans chaque cuvée. Dégustant toute la gamme des 23 vins, avant de foncer sur le Domaine d’Auvenay, les points culminants étaient des Nuits-St-Georges Village Crus étincelants qui ont transcendé toutes mes attentes et la cohérence pure des Grands Crus, peut-être à l’exception du 2011 Latricières-Chambertin, que j’ai toujours trouvé manquant par le passé. Le Romanee-St-Vivant pourrait être l’apothéose du millésime, certainement l’un des meilleurs que j’ai goûté du domaine et même osé surpasser le Richebourg en finesse. Ce qui m’a étonné, c’est la précision surnaturelle, comme si on pouvait discerner chaque arôme ou saveur dans l’air. Seul le Chambolle-Musigny Charmes est apparu indiscipliné par rapport à ses pairs, un peu trop fougueux au nez à mon goût. Sinon, c’est tout simplement de la magie dans un verre. »

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