Richebourg Grand Cru 2008
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Classement | |
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Pays | |
Producteur | |
Région | |
Sous-région | |
Cépage(s) | |
RP | 93, 94 |
Douceur | |
Maturité | |
Type | |
Millésime | 2008 |
Volume | 0,75 |
ROBERT PARKER « Mouron mûr et mûre de mûrier, gibier et chocolat noir marquent le nez et le palais finement tannique du Richebourg 2008 de Liger-Belair, pour lequel tous les fruits ont été égrappés. Gingembre frais, tabac blond, légumes racines caramélisés et pierre concassée font partie des diverses complications ajoutées de cet exemple dense et compact de son grand site qui se termine par une intensité vibratoire et réverbérante. Cela ne devait pas être embouteillé avant l’été et pourrait bien grandir en stature avant que cela ne se produise, mais cela méritera certainement une demi-douzaine d’années d’oubli dans la cave et sera fascinant à suivre pendant dix ou une douzaine d’années par la suite. Thibault Liger-Belair était optimiste pour ses 2008 – et pour une bonne raison, soulignant que pour lui, le défi de la pourriture était significativement plus grand en 2007. Cela dit, sa collection de ce dernier millésime est impressionnante en son genre aussi, et je souscris à son évaluation (beaucoup plus conservatrice que celle que j’ai entendue de nombreux producteurs) que les meilleurs 2007 devraient valoir la peine d’être suivis pendant une décennie, mais probablement pas beaucoup plus. Il s’est senti confiant en 2007 et 2008 pour utiliser les tiges et les grappes entières de manière intensive dans la fermentation, comme il le fait chaque fois qu’il le juge possible. La plupart des 2008 de Thibault Liger-Belair avaient été embouteillés un mois avant que je ne les goûte – un départ tardif pour l’embouteillage selon les normes qu’il a jusqu’ici fixées. Liger-Belair dit qu’il s’est maintenant installé dans un régime biodynamique pour tous ses vignobles, après avoir d’abord essayé certaines méthodes sur les propriétés qu’il a acquises dans les Hautes-Côtes en 2004. Il opine qu’entre autres choses, ces méthodes ont rendu le bois de vigne plus souple, ce qui permet d’élever et d’étendre la canopée sans ombrager le fruit ni risquer des branches cassées par le vent, et il croit que cette expansion était critique pour le degré de maturité qu’il a pu atteindre dans les prolongations longues et ventées de 2008.”