Domaine Dujac Clos de la Roche Grand Cru 2005 0,75L

ROBERT PARKER ” Le Clos de la Roche 2005 des Seysses explore un nouveau territoire dans cette collection par son intensité pure. Cerise noire, distillat de kirsch, cèdre, encens, limailles de fer, pierre mouillée, viandes rôties et café représentent quelques-unes des suggestions aromatiques immédiates imposées à ce dégustateur. En bouche, il est tout aussi captivant, avec une éruption de cerise noire claire, cassis et jus de viande, des notes légèrement amères de peau de fruit et des notes herbacées et minérales piquantes qui ajoutent de la complexité. La texture est incipitement veloutée, imposante et brillante, et couvre parfaitement les tanins fins et abondants. Spectaculairement riche et réverbérant dans sa finition aux multiples facettes, ce vin sensationnel mérite au moins une décennie de repos avant d’être rouvert. La déjà riche gamme de crus du Domaine Dujac a récemment été augmentée sur deux fronts. L’achat (avec de Montille) de la Société Civile du Clos de Thorey (Thomas-Moillard) leur a apporté un ensemble de parcelles de choix, y compris trois nouveaux grands crus (pour un total stupéfiant de huit). Entre-temps, ils ont élargi leur activité de négoce (avec le contrôle de la récolte et des vendanges en vert comme prérequis) pour compléter en particulier leurs volumes de vin de village. (Ces vins – étiquetés “Dujac Fils & Père” – sont signalés dans la liste ci-dessus avec “FP”. En fait, en raison d’une particularité juridique, les vins du millésime 2005 provenant des propriétés nouvellement acquises par le domaine – mais pas les millésimes suivants – porteront également la mention “Fils & Père” au lieu de “Domaine”). Même avec l’œnologue formée en Californie Diana Seysses (née Snowden) qui rejoint son mari Jeremy et ses beaux-parents Jacques et Alec, et avec une nouvelle cave (bien qu’à l’ancienne adresse), je m’interroge sur la façon dont ils parviennent à gérer l’ampleur de leurs responsabilités. Pourtant, malgré tant de parcelles et de vignes nouvelles pour eux cette année, les résultats sont constamment exceptionnels et parfois surprenants. Une grande partie de la vinification – de plus en plus à mesure qu’on monte dans la hiérarchie des crus – était de grappes entières. Les malos se sont terminés (finalement) en novembre et les vins ont été mis en bouteille en décembre et janvier. “