Domaine Ponsot Clos de la Roche Grand Cru ‘Cuvée Vieilles Vignes’ 2006 1,5L

ROBERT PARKER “Les fruits noirs mûrement sucrés dans le nez du Clos de La Roche Cuvee Vieilles Vignes 2006 de Ponsot ouvrent la voie à une fruité douce, succulente, généreuse, avec une texture riche et une disposition généralement ensoleillée par rapport au Clos St.-Denis correspondant. La cerise mûre et la groseille rouge inondent le palais crémeux et soyeux de douceur, tandis que certaines des mêmes notes d’huile d’agrumes, de parfum floral (ici iris) et de tourbe que celles exhibées dans le Clos St.-Denis tournoient aussi. Des suggestions salines et crayeuses offrent un contraste et une caisse de résonance aux fruits, et cela finit par une élévation exaltante, un jeu fascinant, et une longueur phénoménale. Voici une combinaison d’attrait textural et de colonne vertébrale pour laquelle les gants de velours et les poings de fer semblent inappropriés \u2013 non seulement archaïques \u2013 métaphores. À l’aveugle \u2013 je dois avouer (et j’ai avoué, à Ponsot) \u2013 que j’aurais plus facilement deviné que c’était un Musigny qu’un Clos de la Roche. Dans un cas extrême d’un phénomène partagé par plusieurs des meilleurs 2006, je trouve cela irrésistible maintenant; peine à imaginer des phases récalcitrantes ou renfrognées; mais s’attend à ce qu’il vaille la peine d’être suivi pendant 20 ans. La récolte chez Ponsot a commencé prévisiblement tard \u2013 le 27 septembre \u2013 et a duré jusqu’au 5 octobre. Comme on pouvait s’y attendre, Laurent Ponsot a agi rigoureusement dans les vignobles dans l’immédiat après la grêle et finalement sur la table de tri (supervisée, précise-t-il, par une équipe de trois jeunes femmes particulièrement méticuleuses) pour s’assurer que tous les effets étaient minimisés. (Pour quelques notes sur les méthodes souvent peu orthodoxes que Ponsot emploie, les lecteurs devraient consulter mon rapport dans le numéro 170.)”