Emmanuel Rouget Echezeaux Grand Cru 2006 0,75L

ROBERT PARKER “Un doux et épicé mélange de cannelle, gingembre, poudre de cacao, parfum de lys, marasquin, et kirsch s’élève du verre de Rouget 2006 Echezeaux, qui arrive au palais avec une profondeur et une richesse inattendues de viandes rôties, de craie, et de saveur saline, bien que, certes, les fruits rouges éclatants et les épices ne faiblissent jamais. C’est positivement vibrant ainsi que captivant dans sa complexité de finition dynamique et oscillante. Je lui donnerais une avance de 3-4 ans puis prévoirais de le suivre pendant une autre décennie. Emmanuel Rouget était très satisfait de l'”évolution inhabituellement longue” de ses jeunes 2006 “, que j’ai goûtés pour la dernière fois à la veille de l’embouteillage”, rendu possible non seulement par la température glaciale de ses caves relativement peu profondes, a-t-il expliqué, mais aussi par ce qui est pour ce millésime un pH remarquablement bas. Même après une légère chaptalisation, il dit que la collection actuelle dépasse à peine les 13% d’alcool. Ces facteurs aident sans doute à expliquer l’équilibre des saveurs mûres et le poli textural avec coupure et vivacité que les 2006 affichent ici, les rendant – comme le dit Rouget – “plus précis, frais, et élégants” que ses 2005s, en ce sens qu’ils lui rappellent ses 1996s. “Si vous les comparez directement aujourd’hui, mes 2005 semblent presque lourds en comparaison avec ces 2006s,” note-t-il. De plus, ma propre impression est que la récolte actuelle de vins s’est montrée plus résistante aux mêmes niveaux de chêne neuf – 50-100% – que ceux utilisés sur ses 2005 (alors que les 2004 n’en ont reçus aucun). “Je pense que cette impression est à cause de l’acidité,” des 2006s, opine Rouget, ajoutant “pour moi l’acidité du Pinot est plus importante que l’alcool. “